Autant je la trouve courageuse de réaliser cette recherche, autant je crains pour Me Langevin qu'elle vive autant, sinon plus, le harcèlement verbal, moral, psychologique et légal de sa prédécesseure à la Chaire, de la part de certains groupuscules d'hommes antiféministes avec beaucoup de gueule (et décidément, beaucoup de temps sur les mains ... je me demande pourquoi ils n'utilisent pas ce temps à s'occuper de leurs enfants, qu'ils disent tant aimer ?!).
Il faut faire quelque chose pour réagir, les empêcher de diffuser sur leurs sites les discours diffamatoires et discriminatoires qu'ils tiennent. Je ne répéterai pas leurs paroles, et je n'afficherai pas leurs sites sur mon blogue, car j'en connais mais je ne veux pas les aider dans leur recherche de notoriété. Lorsqu'ils grimpent à des ponts ou alors à la croix sur le Mont-Royal, ils l'obtiennent, la visibilité qu'ils veulent. Et ils se tirent dans le pied dans leurs efforts de crédibilité, ce faisant, ce qui est juste, à mes yeux.
Ce qu'on peut faire pour les contrer, ces gars cons et mécontents ? Voici des suggestions de Me Langevin : « ... le flou juridique entourant la définition même de propos discriminatoires et haineux selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec fait qu’il est difficile de porter plainte contre les auteurs de ces sites. Le Code criminel ne protège pas non plus les femmes contre la propagande haineuse [voir mon billet du 28 novembre 2006 à ce sujet]. En revanche, la Loi canadienne sur les droits de la personne propose un recours afin, entre autres, de faire fermer ou corriger des sites Web qui propageraient un discours susceptible d’exposer les femmes à la haine et à la discrimination. »
Les féministes devraient se concerter afin d'identifier le "meilleur cas" à présenter (les dieux et déesses savent qu'ils n'en manquent pas !), puis déposer un recours sous la Loi canadienne sur les droits de la personne ...
L'action, pas l'impuissance ! Mobilisons-nous, ne restons pas à accepter tout ce qui est diffusé sur Internet comme étant le droit à la diffusion de l'information. Il y a réellement des choses qui portent atteinte aux droits de la personne et qui doivent être retirés du cyberespace parce qu'ils expriment et suscitent la haine, voire la violence.
Vous êtes partant-e-s ? Moi, tout de go.
-- FeminisTIC
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